Difficultés de transmission, scandales de moeurs, reculs de la sociologie : les aspects de la crise de l'Église sont connus. Et pourtant ils n'ont pas fait l'objet d'une théologie. La voici. Un livre où la pensée éclaire les faits et décrypte l'avenir. Par l'un des grands théologiens du moment. La crise actuelle de l'Église, une chance ? C'est ce que défend avec brio, dans ce livre étonnant de force tranquille et de savoir ouvert, Christoph Theobald, l'un des plus importants théologiens contemporains.
Les indéniables difficultés, reculs et scandales d'aujourd'hui sont autant d'occasions de penser l'avenir de la tradition chrétienne. Mais tel est aussi le cas pour la société qui fait face à de nombreux défis, dont l'injustice mondialisée, l'inquiétude démocratique et la transition écologique.
Plaçant en regard l'Église et le monde, alliant éléments d'actualité et histoire longue, revisitant les fondamentaux de la doctrine, Christoph Theobald revient sur la réception du concile Vatican II, l'avancée oecuménique, le pontificat de François, pour offrir, par-delà les définitions confessionnelles, des perspectives et des propositions en vue d'une future communion entre les Églises.
Un appel au courage. Un manuel d'intelligence et d'espérance.
Le grand théologien Christoph Theobald écrit ce texte comme on jette une bouteille à la mer. Il s'adresse à ceux qui ne sont pas indifférents au christianisme, mais qui se sont éloignés de l'Église et de la tradition chrétienne. Dans cette méditation d'une grande puissance théologique, il affirme que la pandémie, en creusant un manque, a pu faire naître une soif spirituelle. En nous tournant vers les textes bibliques, nous trouvons une aide pour désigner ce qui nous manque : l'énergie intérieure pour oeuvrer pour l'avenir, en faveur d'une vie humaine digne de ce nom sur une planète terre gardée habitable. Il en appelle à une « mystique de la fraternité », pour adopter la seule attitude possible pour les chrétiens : accepter l'incertitude par rapport à l'avenir et en faire un lieu de confiance, à la suite de Jésus. Il rappelle la nécessité de l'Église, mais interroge : comment la rejoindre si elle se défend en tant qu'institution et ne parvient plus à annoncer l'Évangile de telle manière qu'il puisse rejoindre les coeurs humains ? L'auteur nous enjoint à ne pas oublier l'art de Jésus et de ses disciples d'ouvrir les « portes » grâce à leur manière de se rendre proches de leurs contemporains. Ainsi, l'Église, en proie à une terrible crise, pourrait retrouver sa capacité à faire que l'Évangile rejoigne les coeurs de nos contemporains, en revenant à un travail de proximité, surtout auprès des plus nécessiteux. Un texte magnifique, qui résonne longtemps après sa lecture et amène tout lecteur, chrétien ou pas, à une introspection positive.
Dans ce petit texte, Christoph Théobald répond de façon vivante et franche à la question : comment et pourquoi enseigner encore la théologie dans nos société dites « post-modernes » et sécularisées ? Qui cela peut-il bien intéresser encore ?
Il faut prendre en compte les nouveaux profils des étudiants et des personnes en formation, mais aussi les critères radicalement nouveaux des sociétés mondialisées, métissées... Que peut alors apporter la théologie à nos contemporains ? « Une capacité critique non négligeable », répond l'auteur, et l'accès à une intelligence du monde et de la foi.
L'Europe de la paix peut-elle être un lieu vide de toute spiritualité ? Loin de la fausse querelle sur ses " racines chrétiennes ", l'un des grands théologiens d'aujourd'hui montre comment le Vieux Continent a besoin d'un christianisme réinventé pour trouver une nouvelle jeunesse. Dans ses discours devant le Parlement européen et le Conseil de l'Europe, le pape François n'a pas hésité à esquisser l'image d'une Europe blessée, qui traverse une profonde crise de confiance et d'espérance. Le christianisme est, lui aussi, concerné par cette crise : sa force d'inspiration semble être affaiblie.
Comme l'Europe, il se trouve devant l'alternative : dissolution ou réforme. Christoph Theobald relève ce défi, le prenant pour point de départ d'une traduction contemporaine du croire, espérer et aimer, offert par la tradition biblique et chrétienne. Il se laisse guider par la question : comment témoigner aujourd'hui d'une espérance commune et comment laisser advenir une confiance mutuelle ? Ses réflexions le conduisent à comprendre l'être chrétien comme une manière de vivre selon une sainte hospitalité, susceptible de produire de la confiance, d'engendrer de l'espérance et d'offrir à une Europe blessée une nouvelle force de vie.
Ce livre collectif part d'un constat réaliste et urgent : beaucoup de nos contemporains, même parmi ceux qui restent attachés au christianisme, ne savent plus à quoi sert l'Église. Plusieurs hypothèses sont étudiées ici et notamment celle d'une incapacité contemporaine à penser la proposition ecclésiale du salut.
Les auteurs s'interrogent sur les liens entre foi et Église, sacrement et Église, sur la nécessité de renouveler notre interprétation du Royaume, et nos différentes manières « d'être Église ».
L'ensemble de ces études permet de dresser de façon magistrale et approfondie un état théologique et spirituel des lieux. Que sont des chrétiens sans Église ? Comment exprimer aujourd'hui la relation du Christ à l'Église contemporaine ?
Ce livre est issu du 23e colloque des Recherches de science religieuse (2011).
Tandis que certains considèrent le concile Vatican II comme le dernier d'une chrétienté euro-atlantique, d'autres le saluent comme le tout premier d'une Église devenue mondiale et interculturelle. L'ouvrage prend position en faveur de la seconde hypothèse
Une théologie systématique est-elle encore de mise ? Comment penser une telle entreprise théologique, fondamentale et dogmatique, à l'orée du troisième millénaire ? Comment arrêter sa forme en l'accordant avec l'Évangile du Règne de Dieu ? Poursuivant l'i
Ce tome IV est la conclusion de la publication. Il concerne principalement la foi, l'histoire et les fondements de son discours. Sept concepts fondamentaux et solidaires y sont la matière essentielle : la connaissance de Dieu, la parole de Dieu, la révélation, la foi elle-même, la tradition, l'Écriture et le magistère.