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Bertrand Souchard
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L'énergie d'Aristote à Einstein
Bertrand Souchard
- EDP Sciences
- Intégration des savoirs
- 6 Septembre 2018
- 9782759829903
Si le terme d'énergie est central dans la science physique contemporaine, il est difficile à définir et à enseigner. Pour essayer d'en comprendre le sens, il faut d'abord voir l'écart entre la mécanique classique de Descartes, Galilée ou Newton qui utilisent le mot de force et la thermodynamique qui introduit le terme d'énergie dans la science. Alors que la force est l'action d'un corps à travers un espace vide, l'énergie exprime le bilan d'un système où nous trouvons conservation et transformation dynamique en même temps. Avec Einstein, l'énergie intensifie sa présence avec la célèbre équation E=mc2. De plus l'énergie quantique semble paradoxale. Cette caractérisation contemporaine de l'énergie physique peut prendre pour miroir réflexif, l'inventeur du mot énergie, Aristote.
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Dieu et la science en questions
Bertrand Souchard
- Presses de la Renaissance
- 10 Octobre 2013
- 9782750905798
Bertrand Souchard, philosophe et théologien, traite 28 questions fondamentales sur Dieu et la science, éclairant les débats par la philosophie. Une somme objective et claire, essentielle au dialogue entre la science et la religion.
La science peut-elle tout expliquer ? Le big bang, est-ce la création ? L'animal a-t-il une conscience ? La violence potentielle de l'homme est-elle exacerbée par la religion ? Pourquoi faudrait-il être contre le clonage humain ? Dans un langage accessible à tous, Bertrand Souchard, philosophe et théologien, répond avec précision et pédagogie à 28 questions fondamentales sur Dieu, la science et la nature, les classant selon cinq grands thèmes : La nature physique : la création et l'univers ; La nature vivante : Dieu et Darwin ; La connaissance de la nature : la foi et la science ; La nature de l'homme : image de Dieu et descendant du singe ; La nature du bien humain : l'éthique et la technique. La science, la théologie et la philosophie ont leur autonomie et leur légitimité propres dans l'explication du réel et du sens de la vie. L'auteur a pris soin d'éviter la confusion des genres et de respecter la spécificité de chacune tout en engageant un dialogue passionnant et passionné entre les trois, aussi éloigné du créationnisme que du matérialisme. Fruit de longues années d'études approfondies et de recherches validées par une dizaine de scientifiques et philosophes, cet ouvrage de fond est une somme objective et claire, essentielle au dialogue entre la science et la religion. -
L'ange fait la bête Tome 2 : l'humanisme postmoderne
Bertrand Souchard
- Editions L'Harmattan
- 26 Juin 2023
- 9782140348754
Qu'est-ce qu'une personne humaine pour notre société postmoderne ? Une histoire de l'humanisme peut aider à répondre à cette question. L'humanisme grec est pluriel mais centré sur la nature. L'humanisme médiéval et chrétien s'appuie sur la Révélation de Dieu. L'humanisme moderne est anthropocentrique. L'humanisme postmoderne serait « angélocentrique », achèvement d'un détachement de la nature et de Dieu. Le propos de Pascal se réalise : « L'Homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. » La vision postmoderne de l'Homme est en fait post-humaniste, une gnose : un dualisme corps/esprit, un salut par la connaissance, un relativisme éthique, un rejet de la révélation de Dieu, un retrait du monde ou de la nature. Le retrait du christianisme n'est pas la fin du religieux, mais le retour ou l'émergence de spiritualités immanentes. Les bêtises de l'angélisme postmoderne s'appellent transhumanisme, wokisme, écologisme, animalisme.
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Qu'est-ce qu'une personne humaine si elle n'est « ni ange, ni bête » selon le mot de Pascal ? Pour l'écologie profonde et l'antispécisme, comme pour Darwin, la différence entre l'Homme et l'animal ne serait que de degré. Mais un examen attentif de la vie rationnelle (conscience, langage, technique, liberté), de la vie sensible (sensation, désir, violence, souffrance), de la vie corporelle (sexualité, naissance, nutrition, mort) permet d'induire une différence de nature. Par ailleurs, la religion demeure un propre de l'Homme par rapport à l'animal. Peut-elle s'enraciner dans la diversité de cette vie rationnelle, sensible et corporelle, non comme un ajout externe, mais comme son accomplissement ? Ni ange, ni bête, l'Homme ne s'identifie ni à l'animal, ni à un pur esprit religieux désincarné. L'humanité se réfléchit au double miroir de l'animalité et de la divinité. L'Homme n'existe qu'entre les deux pôles irréductibles de l'immanence et de la transcendance. Le spirituel humain s'incarne dans le plus charnel.