Le rôle joué par la force chargée du maintien de l'ordre lors des grands évènements historiques est fondamental. Le monde en aurait été changé si par exemple la Bastille n'était pas tombée !
Cette série d'ouvrages sur « l'histoire du maintien de l'ordre » de 1871 à 1968 éclairera le lecteur sur la façon dont les forces chargées de défendre l'ordre public ont dû se transformer et s'adapter pour faire face aux nombreux soulèvements populaires.
Ce premier volume s'intéresse à la période 1871-1914, de la Commune à la Grande Guerre. Il parcourt les évènements qui scandèrent la « Belle Époque », du Boulangisme à l'affaire Dreyfus, des nombreuses grèves violentes à la révolte des vignerons du Languedoc, sans oublier les troubles provoqués par les lois anticléricales du début du siècle.
Bernard Hautecloque est un historien et écrivain français. Spécialistes de l'histoire de la police et de affaires judiciaires. Il est notamment l'auteur de biographies des célèbres criminels du passé, comme Antoine-François Desrues, Violette Nozière ou Frédéric Moyse. Il est l'auteur au Félin de Juillet 1893.
Les émeutes étudiantes du Quartier latin, en Juillet 1893, sont aujourd'hui à peu près totalement disparues des mémoires. Les premiers jours de ce mois, à la suite d'une « bavure » policière, la communauté étudiante de Paris, alors peu nombreuse mais très solidaire, volontiers brutale et frondeuse, s'insurgea, érigea des barricades, pratiqua une véritable guérilla urbaine contre les forces de l'ordre.
Fidèle à leurs traditions, les étudiants formaient une communauté fière de son originalité, souvent turbulente et il ne s'écoulait guère de mois sans qu'aient lieu des charivaris bruyants, des bagarres et des échauffourées qui pouvaient dégénérer et prendre la figure de véritables émeutes. La plus violente fut celle qui enflamma le Quartier latin, les premiers jours de juillet 1893.
Bernard Hautecloque est un historien et écrivain français. Il est notamment l'auteur de biographies des célèbres criminels du passé, comme Antoine-François Desrues, Violette Nozière ou Frédéric Moyse.
1er janvier 1936. Le corps d'un petit garçon au crâne fracassé est retrouvé en région parisienne, au carrefour de la Belle-Épine. Qui est-il ? Que lui est-il arrivé ? L'enquête s'amorce et hystérise la France entière.
Il faudra attendre plus de huit mois pour qu'un indice sérieux apparaisse au milieu des délations, des soupçons, des fausses pistes : Marie-Louise Tanneau n'a pas vu son fils depuis plus de deux ans. Il a été confié à son ancien amant, le père de l'enfant, Frédéric Moyse, un ancien matador devenu concierge. Le personnage est fantasque et fier. Mais est-il coupable ? Si oui, l'homme sera condamné à mort.
Un récit inspiré d'un fait réel qui défraya la chronique entre 1936 et 1938.
Historien spécialisé dans l'étude de faits divers, Bernard Hautecloque est l'auteur de Épices et poisons. La vie d'Antoine- François Dérues, l'empoisonneur du XVIIIe (Éditions des Équateurs, 2009) et Violette Nozière. La célèbre empoisonneuse des années trente (Éditions Normant, 2010).
Qu'on les appelle gangsters, comme aujourd'hui, ou brigands, comme autrefois, les bandits ont toujours fasciné le public. Ces personnalités fortes et originales ont vécu des existences sortant de l'ordinaire ; des vies qui se racontent et se lisent comme autant de romans. D'autre part, ces brigands sont forcément représentatifs de leur époque et de leur milieu, social ou régional. Ne serait-ce que parce qu'ils en représentent l'envers, la face plus ou moins cachée. Et que beaucoup ont su cristalliser les espoirs et les révoltes de la société de leur temps. Tout cela a valu aux brigands, de leur vivant et bien après, une popularité qui n'est pas dépourvue d'ambiguïté, mais qui reste aussi forte que durable. Trois siècles après leurs naissances, qui ne connaît (ou croit connaître) Cartouche ou Mandrin ? Quel Provençal ne s'enthousiasmerait en racontant la geste de Gaspard de Besse ? Quel Breton ne connaît celle de Marion du Faouët ? Jusqu'aux écoliers qui chantonnent les exploits de Compère Guilleri... Presqu'au même titre que nos rois et nos grand écrivains, les plus célèbres brigands de l'histoire de France font partie intégrante de notre patrimoine, national et régional.