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Aristote
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Edition enrichie (introduction, notes, chronologie et bibliographie)Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir.
Emile Brehier.Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse.
Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller. -
« Mon intention n'est pas de m'en tenir aux seuls enfants des mendiants avérés ; mon projet [...] se propose d'englober tous les enfants d'un âge donné dont les parents sont en vérité aussi incapables d'assurer la subsistance que ceux qui nous demandent la charité dans les rues. »
Trois ans après les Voyages de Gulliver, Jonathan Swift pousse la logique économique à son terme : puisque chacun doit contribuer à la richesse commune, les pauvres et leurs enfants doivent être réinsérés dans ce cycle.
Quitte à ce que cela soit de la plus folle manière.
Traduit de l'anglais par Lili Sztajn et Thierry Gillyboeuf.
Postface de Gilles Tordjman. -
Il n'y avait à ce jour que deux traductions disponibles de la Métaphysique d'Aristote en français. Celle de Jules Barthélémy Saint-Hilaire date de 1878. Il est évident que depuis sa parution beaucoup de travaux en codicologie, en paléographie et en philosophie ont amélioré notre connaissance du texte et notre compréhension de son contenu. La seconde traduction, celle de Jules Tricot, a paru en 1933, puis a été plusieurs fois rééditée, en particulier en 1964. Le traducteur déclare lui-même avoir voulu «rendre la pensée d'Aristote» plutôt que de s'astreindre à «une exactitude littérale». La présente traduction suit une méthode exactement opposée : elle se conforme rigoureusement au texte grec, tel qu'il est transmis par les manuscrits les plus anciens, pour tenter de saisir la pensée d'Aristote. Il est clair que la tâche n'en est pas simplifiée. Cependant l'évolution des connaissances philologiques et philosophiques autant que les exigences actuelles en matière de traduction montrent l'utilité de proposer une nouvelle version d'un texte rarement traduit.
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L'extraordinaire intérêt que notre époque porte aux Politiques d'Aristote n'est pas seulement un effet de la révérence due aux grands livres, mais une marque de perspicacité. Car derrière un texte qui se fixe comme horizon une réalité moribonde à l'époque même d'Aristote - la cité -, le lecteur d'aujourd'hui ne peut s'empêcher de déceler la fondation et donc le fondement de la manière dont nous pensons les rapports des hommes entre eux, et plus généralement le monde des « choses humaines ». La structure et l'histoire des sociétés mais aussi le bruit et la fureur des passions des hommes, leurs ruses et leurs vertus, et jusqu'à l'ombre des dieux sur terre, tout est dans ce texte inépuisable que nous commentons, parfois sans le savoir, depuis vingt-quatre siècles.
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Les livres Alpha, Bêta, Gamma et Delta de la Métaphysique forment un ensemble cohérent consacré à la « philosophie première », qu'Aristote définit comme « la science de ce qui est en tant qu'il est ». Les livres Epsilon et Petit alpha, qui sont les deux livres les plus brefs du recueil qu'est la Métaphysique, proposent deux développements à cette enquête sur la philosophie première. Petit alpha décrit la philosophie comme contemplation de la vérité et connaissance des causes et principes. Epsilon, pour sa part, revient sur la science de ce qui est en tant qu'il est, pour en distinguer la connaissance de ce qui est « par accident ». C'est l'occasion pour Aristote de prononcer l'une des phrases les plus fameuses de son oeuvre, en désignant la philosophie comme une science des choses divines, une science « théologique ».
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L'amitié pour Aristote est absolument nécessaire à la vie. Les livres VIII et IX de l'Ethique à Nicomaque, que nous proposons ici dans une nouvelle traduction, forment un tout intégralement consacrée à l'amitié.
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BnF collection ebooks - "Or il n'en est pas dans la nature de plus certain ni de plus évident que le mouvement sous toutes ses formes ; et voilà comment la Physique d'Aristote n'est au fond qu'une théorie du mouvement. C'est une étude sur le principe le plus général et le plus important de la nature ; car sans ce principe, ainsi qu'Aristote l'a dit bien des fois, la nature n'existe pas ; elle s'identifie en quelque sorte avec lui."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
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La Rhétorique est un texte fondateur à bien des égards. Outre l'intérêt capital qu'elle présente pour les spécialistes de la civilisation grecque antique, elle constitue une mine d'informations et de questionnements pour les théoriciens du langage, pour les historiens ou les praticiens de ce qu'on nomme aujourd'hui « communication ». Mais son intérêt est surtout philosophique. Reconnaître l'importance de la persuasion dans les rapports sociaux et politiques, comme alternative à la violence et pour satisfaire ce que l'homme a d'humain ; reconnaître dans la persuasion la présence incontournable de l'opinion (doxa), analyser ses mécanismes, y introduire de la rationalité sans ignorer ni ses pouvoirs ni ses prestiges, telle est l'entreprise de savoir, de lucidité et de progrès à laquelle nous convie Aristote. Qui nierait sa brûlante actualité ?
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Edition enrichie (Introduction, notes, dossier, chronologie et bibliographie)Avec les sophistes, le Logos se trouve coupé de toute relation avec l'Etre transcendant, il devient simplement le discours manié efficacement par l'individu habile et fort pour rendre convaincantes les opinions qu'il a intérêt à inculquer à ceux qu'il veut manipuler à sa guise. De là naît la rhétorique qui fait du verbe un instrument au service de la passion de l'individu ; elle enseigne à manier le discours de façon efficace sans poser le problème de la sincérité ou de la valeur de ce qui est dit.Jean Brun.
Probablement rédigée entre 329 et 323 av. J.-C., la Rhétorique fait partie des textes que l'enseignant Aristote destinait aux étudiants. Rompant avec les traditions de son temps, qui multipliaient les manuels de rhétorique où chacun était censé apprendre l'art de séduire les esprits, le philosophe entend montrer que la maîtrise des techniques du discours peut aussi devenir le moyen, non seulement de favoriser la justice ou de défendre la morale, mais encore d'aider au développement du savoir.
La Rhétorique est l'un des écrits essentiels de la philosophie occidentale.
Présentation de Michel Meyer.
Commentaires de Benoît Timmermans.
Révision de la traduction effectuée par Patricia Vanhemelryck. -
Le livre Delta de la Métaphysique examine et définit une quarantaine de termes. Ce sont les mots principaux de la philosophie première, ceux qu'elle doit employer à bon escient. Des mots qui ont différentes significations, parmi lesquelles il faut distinguer celles qui sont le plus exactes, parce qu'elles nomment, au sens strict, les réalités que la philosophie doit connaître. Ce sont les concepts fondamentaux de la métaphysique qu'examine le livre Delta. Des concepts qui nomment de façon sûre les réalités qu'ils désignent, en nous permettant de les penser comme elles sont et donc de les connaître. Le livre Delta prend acte de l'importance de ces termes, des usages différents qu'en ont fait tous ceux qui ont philosophé et de la manière dont il convient de les employer pour qu'enfin le discours philosophique atteigne la nature des choses et nomme ce qu'elles sont.
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De la locomotion des oursins au système vasculaire des mammifères et du langage des abeilles à la psychologie du coucou, l'Histoire des animaux fut, jusqu'aux Temps modernes, le plus important traité d'éthologie connu.
Dans cette vaste enquête sur la diversité animale, Aristote recense les différentes formes du vivant selon quatre points de vue : genre de vie, activités, caractère et parties. À une époque où science et philosophie n'étaient pas encore séparées, il initie une approche proprement scientifique du vivant.
Énumération minutieuse et foisonnement baroque, description méthodique et zoologie fantastique, l'Histoire des animaux est une somme fascinante, à laquelle cette nouvelle traduction redonne toute son importance. En témoignant de leurs relations à l'animal, c'est bel et bien le mode d'être des Grecs de son temps que dépeint Aristote. -
Il n'est pas une branche du savoir de son temps qu'Aristote n'ait étudiée : de la logique à la rhétorique en passant par la dialectique, de la physique et la chimie à la cosmologie, de la métaphysique et la théologie aux mathématiques, de la politique et l'éthique à la psychologie, sans oublier le très important corpus biologique et le recueil des différentes constitutions qu'il avait compilées avec ses élèves.
On redécouvre aujourd'hui l'importance du « maître de ceux qui savent » tant pour l'Occident chrétien que pour l'Orient islamique, et l'on trouve un fondement aristotélicien à presque toutes nos sciences dites « humaines ».
Cette édition comprend la totalité des oeuvres authentiques d'Aristote, ainsi que la traduction inédite en français des Fragments. Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque groupe de traités, un index des notions et un index des philosophes, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Aristote. -
Dans le Traité de l'âme, Aristote conduit l'élucidation de ce qu'est la vie jusqu'au coeur du phénomène. En effet, les vivants existent par et pour l'âme. Elle est ce qui permet de naître, de venir à maturité et de déployer ses aptitudes ; elle se rapporte à un corps déterminé qu'elle anime.
Dans cette possibilité dont l'homme a le privilège, l'âme connaît et accède à la présence de toutes choses. C'est pourquoi Aristote affirme qu'elle est " l'ensemble de tout ce qui est ". Sa thèse n'est donc ni une psychologie, ni une biologie, mais bien une ontologie de la vie.
Grâce à cette nouvelle traduction d'Ingrid Auriol, qui remet en question nombre de présupposés et fausses évidences, le propos d'Aristote apparaît enfin dans toute sa beauté. Il permet d'approcher la vertu native de l'un des textes majeurs où les racines de toute la pensée Occidentale apparaissent en pleine lumière. INÉDIT -
Dans le livre Gamma de la Métaphysique, Aristote met en oeuvre le programme exposé dans les deux précédents livres du recueil : il y définit la philosophie, cette « science première » qu'ont recherchée sans succès ses prédécesseurs, comme la science qui « contemple ce qui est en tant qu'il est ». Ces pages sont à leur tour le début de la tradition métaphysique occidentale, à laquelle Aristote donne pour projet une connaissance de l'essence des choses, de leur « réalité », l'ousia. Une réalité qui ne peut être atteinte et connue qu'à la condition d'une réflexion sur les contraires qui semblent constituer toutes choses et d'une réflexion sur le principe de contradiction que doivent respecter tous nos discours et toutes nos pensées : « il est impossible que le même appartienne et n'appartienne pas à la même chose en même temps et sous le même aspect ». Avec ce principe, Aristote donne à la parole et à la pensée rationnelles leur condition première.
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Sur la justice ; éthique à Nicomaque livre V
Aristote
- Flammarion
- GF Philosophie
- 16 Juin 2010
- 9782081250680
Initiation à la pensée d'Aristote et à la méthode dialectique qu'elle déploie (l'examen critique des opinions courantes relatives à la question posée), ce volume se propose d'étudier l'articulation des notions de justice et de droit dans le livre V de l'Éthique à Nicomaque.
La justice, prise comme une vertu, fait l'objet d'un traitement singulier dans l'éthique d'Aristote, car elle possède une portée plus profonde que les autres vertus du caractère, en raison de sa dimension politique. Elle est à la fois la vertu qui permet aux hommes de bien vivre ensemble et, plus particulièrement, celle qui garantit un partage équitable des biens et des honneurs. C'est en ce sens qu'elle est aussi à la source de ce qu'on appelle le droit. -
Voici venu le temps de l'Éthique à Eudème.
Comme l'Éthique à Nicomaque, cette autre Éthique attribuée à Aristote a pour objet l'achèvement de l'humanité dans l'homme, achèvement qui se confond avec le bonheur. Mais tandis que le premier traité est expressément lié à un projet politique, le second insiste sur la dimension intime - et néanmoins universelle - de l'éthique : « Si la beauté d'une vie réside dans des choses obtenues par hasard ou par nature, beaucoup de gens ne pourraient l'espérer : leur effort ne permettrait pas de l'obtenir, elle ne dépendrait pas d'eux et ne pourrait être leur objet d'étude. En revanche, s'il consiste en une certaine qualité qu'ont une personne et ses actes, le bien de la vie pourrait être plus commun et plus divin. »
Cette affirmation du choix individuel comme principe de la conduite éthique est à la source de la longue réflexion occidentale sur la responsabilité morale et juridique. C'est ainsi que l'Éthique à Eudème, longtemps restée dans l'ombre de l'Éthique à Nicomaque, fait l'objet aujourd'hui d'une véritable redécouverte, à laquelle entend contribuer la présente édition.
Virginie Berthemet, © Flammarion
(d'après la mosaïque dite d'Alexandre, musée national archéologique de Naples).
© Flammarion, Paris, 2013. -
Le livre Bêta de la Métaphysique examine une quinzaine d'apories consacrées à la science première, à la réalité, à l'être, aux principes qui constituent toutes choses. Ce sont des difficultés, dont Aristote soutient que l'on ne pourra philosopher convenablement, selon les termes du programme qu'il a établi dans le livre Alpha, qu'en les examinant minutieusement. Non pas simplement en leur apportant une réponse, comme d'autres ont pu le faire avant lui, mais en étudiant la manière dont des penseurs ont abordé ces difficultés et dont ils en ont fait des problèmes, avec plus ou moins de succès. La philosophie, montre Aristote en faisant dialoguer et se confronter des opinions philosophiques opposées, trouve son excellence dans son aptitude à poser les bonnes questions et à forger les problèmes à même de satisfaire le désir de connaissance qui est le propre de notre nature.
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Métaphysique. Alpha, est le premier des quatorze livres d'Aristote réunis sous le titre de Métaphysique par le péripatéticien Andronicus de Rhodes au Ier siècle avant J.-C. Il est à redécouvrir dans cette traduction inédite de Jean-François Pradeau, véritable événement éditorial et philosophique. « Tous les hommes désirent par nature connaître.?» écrit Aristote en ouverture de cette oeuvre fondatrice qui se présente comme une introduction générale à l'étude de la science qu'il nomme «?la philosophie première?». Aristote s'attache à définir et hiérarchiser les différents domaines de la connaissance : le savoir empirique, la capacité technique et la science. La connaissance première pour Aristote est celle de la sagesse car les spéculations philosophiques, qui ont pour origines l'étonnement et l'admiration et sont à elles-mêmes leur propre fin, constituent la seule science véritablement libre. Ce texte constitue également la toute première histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Platon.
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éthique à Nicomaque ; livres VIII à IX ; sur l'amitié
Aristote
- Éditions Thélème
- 2 Juin 2011
- 9791025601211
L'Éthique à Nicomaque d'Aristote est composée de neuf livres qui traitent des moyens d'atteindre le bonheur en développant la vertu. Les deux derniers livres sont consacrés à définir l'amitié, telle qu'elle existe et telle qu'elle doit être vécue par l'homme vertueux. La méthode aristotélicienne permet de distinguer les différentes causes et les différentes manifestations de l'amitié, nécessaire à l'homme et qui lui révèle son appartenance à la communauté. Le véritable ami est celui qui aime l'autre pour lui, et non en vue de ce qu'il peut lui apporter. Les deux derniers livres sont consacrés à définir l'amitié, telle qu'elle existe et telle qu'elle doit être vécue par l'homme vertueux. La méthode aristotélicienne permet de distinguer les différentes causes et les différentes manifestations de l'amitié, nécessaire à l'homme et qui lui révèle son appartenance à la communauté. Le véritable ami est celui qui aime l'autre pour lui, et non en vue de ce qu'il peut lui apporter.
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Ce ouvrage occupe une place à part dans l'oeuvre d'Aristote, aussi bien par sa forme que par son contenu puisqu'il aborde à la fois des domaines aussi variés que l'astronomie, la géographie, la physique, la géométrie, l'optique, la géologie, la sismologie, la volcanolgie, la chimie et la météorologie en tant que prévision du temps.
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Le mouvement des animaux ; la locomotion des animaux
Aristote
- Flammarion
- GF
- 25 Juin 2014
- 9782081352070
Les traités d'Aristote sur le mouvement des animaux sont des textes fondamentaux pour les sciences du vivant et pour la théorie de l'action. Ils instituent une zoologie dynamique, qui explique pourquoi et comment les animaux se déplacent, et qui préfigure l'analyse contemporaine de la locomotion par la biomécanique animale. Ils montrent aussi que les animaux, l'homme y compris, se meuvent en vue des fins qu'ils se représentent : échapper à un danger, capturer une proie, atteindre un plaisir, accomplir une action moralement bonne. Ils tissent un lien étroit entre la physiologie, la théorie du mouvement animal, l'étude des facultés psychiques de désir et de connaissance, et l'analyse de la conduite. Tout en ouvrant des débats qui sont pour nous de pleine actualité, ils permettent ainsi d'aborder les questions majeures de la philosophie d'Aristote.
© Flammarion, Paris, 2013.
Virginie Berthemet © Flammarion -
Le traité Du ciel est l'un des plus importants traités de cosmologie que nous a transmis l'Antiquité. Aristote y livre une physique générale du domaine où se trouvent les astres, et s'emploie à montrer que l'univers obéit à des lois physiques et structurelles qui ont un caractère nécessaire et dans lequel les données de l'expérience n'ont que peu d'importance.
Ce traité a connu une influence exceptionnelle : c'est en partant de ce modèle de l'univers que Ptolémée constituera son système géocentrique, schéma qui ne sera remis en question qu'avec les découvertes de Copernic. La cosmologie d'Aristote a ainsi servi de base à un système qui traversa près de deux millénaires.
Michel Federspiel (1941-2013) enseignait le grec à l'Université de Clermont-Ferrand. Il était traducteur de textes scientifiques et techniques (Apollonius de Perge, Eutocius d'Ascalon, avec M. Decorps-Foulquier), spécialiste de la langue des mathématiques grecques, et a exploré en particulier des corpus techniques à la tradition méconnue. Il traduisit en 1969 l'ouvrage d'Árpád Szabó, Les débuts des mathématiques grecques.
Victor Gysembergh est docteur de l'Université de Reims et actuellement boursier de la Fondation Humboldt. Il a publié avec W. Furley un ouvrage sur l'extispicine et co-édité un volume sur les rapports entre sciences et philosophie. Il prépare l'édition d'Eudoxe de Cnide pour la C.U.F. -
L'accès à Aristote a toujours été rendu obscur par des strates d'interprétation qui ont déformé l'originalité extrême du texte. On a lu son oeuvre au travers de la pensée latine, puis par le biais du christianisme et de ses théologies si éloignées de la philosophie grecque.
Il était enfin temps de retraverser toute la sédimentation de la translation latine et scolastique du texte aristotélicien pour retrouver, à partir de son grec premier, sa verdeur et son inventivité. En plus de retrouver le texte original, cela permet de constater le nombre de contresens, de crispations et de dogmatisme que ces versions ont véhiculés.
Après les livres A à E, cette nouvelle traduction des livres Z à N de La Métaphysique nous montre un Aristote qui, loin d'être un rationaliste logicien, est une sorte de phénoménologue avant la lettre, un homme soucieux de faire apparaître les diverses modalités de ce qui est. Ici, il faut repenser entièrement les textes d'Aristote, en se mettant à l'écoute du grec. Une révolution herméneutique. -
Posterior analytics II, 19.
Aristote
- Les Presses de l'Université Laval (PUL)
- 13 Février 2017
- 9782763714486
Aristotle's "Posterior Analytics", Book II, Chapter 19, contains one of the most significant texts in the history of philosophy and, in particular, the field of epistemology. Paolo C. Biondi's book offers a new English translation, along with a commentary and critical analysis, of this important text. The originality of the translation is grounded in the exegesis found in the commentary, which also provides an overview of the interpretations of many Aristotelian philosophers from the Greek commentators through to contemporary scholars. The critical analysis is an in-depth essay on Aristotle's thoughts on logic and psychology. Even though the essay's main argument - that human intuition lies at the base of the mind's grasp of the principles of science - reaffirms the traditional position, the conclusion is arrived at by an ingenious step-by-step study of each of the various human faculties of cognition, a study that is much like the process of putting together the pieces of a puzzle.