Professeur de philosophie, peintre et passionné de mythologie grecque, Alexandre Leboeuf accompagne régulièrement des groupes d'étudiants en Grèce. Inspiré par les paysages, les couleurs, les odeurs et les rythmes de ce pays de mers et de montagnes, il prend plaisir à raconter les mythes des anciens. Par une approche dynamique et respectueuse, cohérente avec l'oralité de l'aède, il redonne littéralement vie à un monde légendaire trop souvent oublié. Quelque part entre le ludisme du récit, l'effort philosophique et le travail philologique, son projet d'Antimanuel de mythologie grecque se veut une véritable occasion de voyager.
Les récits, courts et vifs, sont à l'opposé des entrées sèches des dictionnaires de mythologie et rappellent, à juste titre, que le mythe est langage, qu'il est vivant, et qu'il permet encore aujourd'hui de comprendre le monde et de se l'approprier.
Professeur de philosophie au cégep et passionné de mythologie grecque, Alexandre Leboeuf accompagne régulièrement des groupes d'étudiants en Grèce, leur faisant découvrir sur le terrain les paysages, les odeurs et les rythmes qui ont pu, il y a quelques millénaires, inspirer les conteurs. C'est dans cette approche associée à la transmission qu'il propose une relecture et une réécriture de certains mythes, en choisissant une formule proche de l'oralité et en se penchant davantage sur les récits, personnages et événements trop souvent occultés au profit des vedettes de ce corpus.
Les trois parties de ce livre, L'Éveil, La Mort et La Renaissance, permettent ainsi à Alexandre Leboeuf de raconter, avec un bel élan, les histoires du squelette de Méduse, du lit de Procuste ou de Bysas au pays des aveugles, sans oublier la Voie lactée, les Muses et tant d'autres. Les récits, courts et vifs, sont à l'opposé des entrées sèches des dictionnaires de mythologie et rappellent, à juste titre, que le mythe est langage, qu'il est vivant, et qu'il permet encore aujourd'hui de comprendre le monde et de se l'approprier.
Le numéro de l'automne des Cahiers de lecture de l'Action nationale se penche sur des essais qui traitent de la terre, du territoire et de l'histoire. La terre, celle qu'on habite, qu'on cultive, qu'on harmonise, le territoire, celui qu'on revendique, qu'on négocie, qu'on traverse et l'histoire, celle qu'on personnifie, qu'on enseigne, qu'on perçoit dans le regard de l'autre. Ces trois thèmes traversent les essais lus pour ce numéro. Sans oublier quelques piques politiques et relectures approfondies de notre littérature. Parmi les titres recensés, trouvez entre autres La révolution agroécologique d'Alain Olivier, C'est le Québec qui est né dans mon pays d'Emmanuelle Dufour, Bilan et perspectives en historiographie de l'Amérique française par Julien Goyette et Louise Bienvenue (dir), Gens du fleuve, gens de l'île de Roland Viau, Un seul Québec de David Cliche, Kosmos de Michel Maltais, Choisir l'environnement par Sylvain Perron et Jean-François Gingras.