« Il y avait une chose qui étonnait fort la petite demoiselle Valérie. Elle avait ouï dire à la cuisinièreque Damase n´avait ni père ni mère : cela, elle ne le comprenait pas(...) - Alors, tu n´as ni père ni mère ?
- Hé ! non, notre demoiselle. (...) - Alors, n´ayant pas de parents, tu n´aimes personne, Damase ?
- Pardonnez-moi, demoiselle, j´aime ceux qui me font du bien.
- Et qui ça, la Mariette ? la Fillette ?
- Oui, j´aime tous ceux de Guersac.
- Tu aimes papa aussi, alors ?
- Oui, je l´aime parce qu´il est bon et qu´il m´a retiré de la charité.
- Et moi, tu m´aimes aussi, Damase ?
- Oui, notre demoiselle, je vous aime plus que tous les autres ensemble !
- Et pourquoi ça ?
- Je ne peux vous en rien dire, ne le sachant point ; seulement, je me ferais couper en morceaux pour vous ! »