À propos

On le sait peu. Durant son exil parisien dans les années 1930, guidé par la critique Helen Grund, Walter Benjamin assista plusieurs fois à des défilés de haute couture, et la mode prit chez lui une place de choix, non seulement d'un point de vue théorique, mais aussi dans l'élaboration de son grand-oeuvre inachevé, l'immense livre des passages (Paris, capitale du XIXe siècle), d'où son extraites ces pages. On y croisera Georg Simmel et Apollinaire, la notion d'image dialectique, des réflexions sur la silhouette et le corps, les matières à la mode, l'érotisme, le lien de la mode avec le surréalisme, et plus généralement sur une manière moderne de penser notre rapport au passé.


  • Auteur(s)

    Walter Benjamin

  • Traducteur

    OLIVIER MANNONI

  • Éditeur

    Éditions Payot

  • Distributeur

    Actes Sud

  • Date de parution

    27/03/2024

  • Collection

    Philosophie (Petite Bibliothèque Payot)

  • EAN

    9782228935449

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    94 Pages

  • Action copier/coller

    Dans le cadre de la copie privée

  • Action imprimer

    Dans le cadre de la copie privée

  • Poids

    1 177 Ko

  • Diffuseur

    Actes Sud

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (pdf)

Aucune information sur l'accessibilité n'est disponible

Walter Benjamin

Walter Benjamin est un philosophe, journaliste, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, rattaché à l'école de Francfort. Il naît à Berlin en 1892 de parents juifs. Là, il participe activement au "Mouvement de jeunesse" antibourgeois. Il rejoint également le mouvement " Le commencement " ; c'est l'occasion pour lui de publier ses premiers textes sous le pseudonyme d'Ardor. Il fait des études de philosophie à l'Université de Berlin en 1912 et soutient sa thèse sur la critique d'art à l'époque romantique en 1918 à l'Université de Berne. Il commence à traduire Baudelaire en 1914. Dans les années 1927-1930, il se lie d'amitié avec Horkheimer, Adorno, et Brecht. La présence hitlérienne le pousse à effectuer de nombreux voyages, notamment en France. Il traduit alors Proust et Balzac. Il s'exile définitivement en 1933. Il tente de quitter l'Europe pour les États-Unis en 1940. Mais la nuit de son arrivée en Espagne, il est arrêté et se suicide en absorbant une dose mortelle de morphine, pensant que les autorités espagnoles allaient le livrer à la Gestapo.

empty