À propos

Pas de pensée sans langage. D'où vient donc le langage et sert-il à quelque chose ? Pour les philosophes, le XIXe fut le siècle de l'histoire et le XXe, le siècle du langage. Ce n'est pas un hasard si 1916 est l'année où paraît le Cours de l'inguistique générale de Saussure et où Walter Benjamin rédige, à 24 ans, l'un des textes fondateurs de sa pensée, "Sur le langage en général et sur le langage humain". Le langage a-t-il une utilité ? Sert-il à communiquer un message ou à révéler un sens caché ? A-t-il une dimension intuitive, poétique ? Ces questions l'occuperont jusqu'à sa mort. Ce recueil, préfacé par l'écrivain et psychanalyste Sébastien Smirou, regroupe les textes qui composent la théorie du langage de Benjamin : le texte de 1916, ainsi que deux fragments des années 1920 sur le « squelette du mot », un micro-conte ("Pourquoi l'éléphant s'appelle éléphant"), et deux essais des années 1930 : "Sur le pouvoir d'imitation" et "Problèmes de sociologie du langage"


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Auteur(s)

    Walter Benjamin

  • Traducteur

    FREDERIC JOLY

  • Éditeur

    Éditions Payot

  • Distributeur

    Actes Sud

  • Date de parution

    14/10/2020

  • Collection

    Philosophie Payot

  • EAN

    9782228927079

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    127 Pages

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  • Poids

    1 853 Ko

  • Diffuseur

    Actes Sud

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Walter Benjamin

Walter Benjamin est un philosophe, journaliste, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, rattaché à l'école de Francfort. Il naît à Berlin en 1892 de parents juifs. Là, il participe activement au "Mouvement de jeunesse" antibourgeois. Il rejoint également le mouvement " Le commencement " ; c'est l'occasion pour lui de publier ses premiers textes sous le pseudonyme d'Ardor. Il fait des études de philosophie à l'Université de Berlin en 1912 et soutient sa thèse sur la critique d'art à l'époque romantique en 1918 à l'Université de Berne. Il commence à traduire Baudelaire en 1914. Dans les années 1927-1930, il se lie d'amitié avec Horkheimer, Adorno, et Brecht. La présence hitlérienne le pousse à effectuer de nombreux voyages, notamment en France. Il traduit alors Proust et Balzac. Il s'exile définitivement en 1933. Il tente de quitter l'Europe pour les États-Unis en 1940. Mais la nuit de son arrivée en Espagne, il est arrêté et se suicide en absorbant une dose mortelle de morphine, pensant que les autorités espagnoles allaient le livrer à la Gestapo.

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